Cancer du sein: importante découverte à McGill

Publié le par Lecoq Jérémy

 
 
 

    Michel L. Tremblay, sa collègue Sofi Julien et l'équipe du Centre de recherche sur le cancer de l'Université McGill ont décodé le rôle d'un gène déficient chez au moins deux femmes atteintes du cancer du sein sur cinq. En stoppant l'activité de ce gène chez des souris prédisposées au cancer, ils ont retardé significativement le développement des tumeurs.

    «Une découverte surprenante», affirme Sofi Julien, spécialiste de la recherche sur le diabète. Les chercheurs croyaient que le gène, qui agit sur le métabolisme, ne pouvait pas être une cause du cancer.

    Chez les souris prédisposées au cancer du sein et auxquelles le gène ERBB2 a été enlevé, «on avait un délai très significatif avant le développement du cancer», dit Mme Julien. Habituellement, ces souris développent des tumeurs en 15 jours. Mais un traitement d'environ trois semaines a retardé le développement de plus d'un mois et demi, ce qui est considérable.

    «Et dans certains cas, les souris n'ont pas développé de tumeurs», dit Mme Julien. De plus, sans le gène et son enzyme, aucune souris n'a développé de métastases aux poumons. L'expérience a été répétée sur plusieurs lignées de souris, avec les mêmes résultats.

    L'enzyme PTB1B est également un acteur du cancer des ovaires et de la prostate, ainsi que de la leucémie chez les adultes.

    Il faudra cependant attendre que des femmes malades soient traitées avant de connaître le véritable impact de la découverte.


 

Source :
www.nature.com

www.info690.com

 

Publié dans Phase pré-clinique

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